Nana (volume 2) : « my wish on a wing »
Poster un commentaire19 octobre 2023 par sweetmadonna
Après un premier tome introductif découpé en deux permettant de découvrir nos deux héroïnes, Ai Yazawa permet dans ce second volume la rencontre des deux Nana. Le début d’une histoire qui ne laissera personne indifférent. (au passage, on apprécie l’écho de la couverture de ce tome 2 à celle du tome 1 – des petits détails qui nous font apprécier encore un peu plus la série)
Le roi des démons fait bien les choses : le jour où Nana Komatsu décide de partir pour Tokyo, Nana Ozaki est dans le même train. Et ce ne sera pas là le seul « coup du destin » qui permettra le rapprochement de nos deux jeunes filles, même prénom, même âge, et qui finiront par devenir colocataires. Peut être finalement le seul bémol que l’on pourrait trouver à ce volume, s’il fallait vraiment aller chercher un point légèrement négatif à ressortir. Parce que sinon, cette relecture est toujours aussi forte. Parce qu’on sait ce qu’il adviendra plus tard ? Parce que ces passages où Nana Komatsu nous propose ses monologues nous touchent plus désormais ? Difficile à dire, mais l’effet est clairement présent et on alterne entre les sourires et le visage fermé à la lecture.
Nana, c’est tout ça à la fois : les sourires, souvent causés par Hachi (surnom donné par Nana O à Nana K), la tristesse, souvent dans les regards de Nana O, mais aussi tout ce qui peut se passer dans la tête de jeunes qui quittent le « confort » du lycée pour l’entrée dans la « vraie vie » et ses obligations. Et la patte graphique de Ai Yazawa fait le reste, alternant les décors « photos », les tenues « in », les petits détails sur les accessoires, sa passion affichée pour la mode, Vivienne Westwood et les Sex Pistols, et son humour qui fait mouche continuellement, entre les clins d’œil aux lecteurs et les jeux de mots bien pensés.
Si le premier volume était un modèle d’introduction, le second est un modèle de développement. On a tout dans un volume de Nana. La poésie, le loufoque, les sentiments, la légèreté… Nana, c’est tout cela à la fois, et c’est pour cela que ça touche tout le monde, tout le temps. IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!
Il était une fois un manga 